La décision gabonaise prise par le comité de la transition et de la restauration des institution (CTRI) au Gabon, met à découvert l’arrêté n°000634/MCI/D.C.I. P de 1991, réservant l’exclusité de l’exercice de certaines activités aux nationaux.
Sauf que le monde entrepreneurial, pour beaucoup d’entre eux ne le découvre que maintenant grâce à l’arrivée du nouveau pouvoir. Cette loi, disent les entrepreneurs, n’a jamais été appliquée sur le territoire national. Jusqu’à ce jour, c’est une raison qui ne trouve pas d’explications. Bien au contraire, disent-ils, c’est l’effet inverse qui s’est toujours exécuté, ou du mieux qui s’est produit durant ces 14 ans du régime déchu, en faisant l’accompagnement de tous ces acteurs d’activité, des frères expatriés vivants au Gabon se confie à lecommercial24, un membre l’organisation des jeunes entrepreneurs.
Sur l’ensemble des entreprises opérantes au Gabon, 64% sont des capitaux étrangers, et 36% restent dominées par les nationaux et les PEM-PMI qui eux, ne seraient pas loin d’à peu près 7%.
Il y a donc très peu des jeunes gabonais concernés par la mesure à la préférence nationale, comme c’est le cas dans d’autres pays d’Afrique et ailleurs selon d’autres corps de métiers ainsi que les formations que l’on sait comme : boulangerie et pâtisserie ; les auto-écoles ; entretien des espaces verts ; services d’entretien et nettoyage ; librairie-papeterie ; menuiserie et ébénisterie ; transport routier et société de taxi ; pharmacie, clinique médicale et infirmerie ; dépôts de boissons ; dépôt de ciments et de gaz ; salon de coiffure et de vente de produits de beauté ; briqueterie et quincaillerie ; commerce de détail (alimentaire et épicerie) distribution des journaux et bandes dessinées…brefs ! Le chapelet en est long.
Tous ces cas sont autant d’activités ou corps de métiers que réclament la jeunesse gabonaise afin de se maintenir, et de participer à leur économie nationale.
En effet, cette mise en application d’arrêté s’offre comme une clé royale pour la lutte contre le chômage et la pauvreté endémiques qui massent actuellement dans ce pays de l’Afrique centrale. En dépit d’être recruté par la fonction publique de ce pays, les jeunes gabonais ont bien compris l’importance de tenir eux-mêmes leur économie et la valorisation de leurs entreprises.
Cependant, la nécessité de se demander ; comment va-t-elle faire pour s’y prendre concrètement face à ses manquements observés sur la nouvelle vision économique du Gabon, mise en avant par le CTRI, si ceci ne vient pas fouiner le gain de cette dite jeunesse en leur apport.
La jeunesse gabonaise inventive, créative et très entrepreneuse a donc décidé de tenir le taureau par les cornes en se regroupant au sortir du 23 septembre de cette année 2023, dans l’ambition de se constituer en acteur sérieux afin de proposer au gouvernement de la transition des réponses adéquates la concernant, et faisant d’elle un instrument sur qui compter désormais pour le développement la nation.
A ce titre, une fédération nationale des entrepreneurs gabonais a vu le jour avec des objectifs de promouvoir et de faire prospérer leurs entreprises. Ce, dans une dynamique patriotique en vue de, et à terme une souveraineté économique gage d’un nécessaire développement endogène du Gabon.
En assise tenue, un bureau exécutif provisoire a été mis en place pour produire le corps législatif important à la législation de cette organisation. Ceci est donc pour la production dans un premier ordre des statuts et règlement intérieur et un mémorandum à l’entreprenariat gabonais taillés aux arrêtés de toutes les PME-PMI.
Mais dans un état d’esprit presque surpris entre des acteurs expérimentés et d’autres non, la confusion aux valeurs de l’entreprenariat parvient à ambitionner le doute.
Or, tel que fermement observé la transparence, l’exclusivité, et le respect des opinions de chaque responsable d’entreprise, petite ou moyenne doivent être arrimés au vaste mouvement patriotique qui s’est déjà vu accorder par décision du conseil des ministres tenu il y a quelques jours l’acquisition par décret, lu au n° 0024 du communiqué du CTRI, un montant inférieur ou égal à 150 millions de Francs CFA soit 228 659,54 euro de marchés, sur tout dans le milieu bâtiment et travaux publiques.
Faudra-t-il que cette garantie se fasse sans un plan organisationnel de travail et responsable, quand on sait que plusieurs mobiles sont attribués aux jeunes entrepreneurs gabonais, parmi lesquels sont reprochés d’être non réalistes, paresseux, chauvins et bavards.
Cela est un nouveau défi, une nouvelle marque de confiance entre le président de la transition gabonaise et sa jeunesse entrepreneuse de toucher ce mouvement économique à l’élan d’une fédération des entreprises du Gabon réussie (FEG), d’où son issue a été fort d’un paganisme égocentrique en son départ. Les mêmes causes conduisant aux mêmes faits, il faut bien démontrer aujourd’hui que les choses ont vraiment changés, en gardant espoir que cette jeunesse de la FNEG soit à la hauteur, et qu’elle ait bien compris les enjeux.