Les assises sur la pratique du LMD au Gabon a bien laissé des traces piquantes entre la classe privée et celle dite publique des Universités du Gabon dans le concert de l’économie nationale des connaissances et savoirs supérieurs.

En effet, les Assises du LMD au Gabon ayant pris fin depuis le mercredi 20 mars donne un goût de mépris au Pr Franck IDIATA qui a décidé de braver le sacrosaint principe qui voudrait que les absents aient toujours tort. Mais qui ne trouve ni force, ni volonté à bien pouvoir fermer le clapet, car dit-il cela est insupportable. Donc, il ne peut se taire !

La restauration de l’Université gabonaise est devenue une préoccupation nationale depuis pas mal d’années déjà, et encore plus à l’air du CTRI qui engage directement et indirectement tous les citoyens.

A cela nous lui donnons raison, comme l’indique le professeur Franck IDIATA. « Je ne peux pas, au regard de ma riche expérience en tant qu’expert et praticien du LMD, au public comme au privé, me priver d’apporter ma modeste contribution, quitte à jouer les troubles fêtes. L’avenir de l’Université gabonaise nous incombe à toutes et tous, celles et ceux qui ont été invités et qui ont pris part auxdites Assises et celles et ceux, plus nombreux, qui les ont suivies de loin, ou qui ne les ont pas suivies du tout, mais à qui leurs conclusions vont s’imposer.

J’ai donc décidé de publier une série de textes pour commenter et critiquer les recommandations desdites Assises, dans le seul souci de la construction, et c’est dans ce même cadre que j’enverrai au Ministre de l’Enseignement Supérieur, ainsi qu’au Premier Ministre de la Transition, mes observations de forme et de fond, en espérant qu’il ne sera pas trop tard, dans le sens où les décrets entérinant les recommandations de ces Assises du LMD seront déjà pris. »

Vue de cette perception, lecommercial24 trouve un jeu délicat qui veut parvenir à placer un verre de séparation entre deux camps qui se refuse d’assumer son échec collectif, et choisit de trouver peut-être un bouc émissaire. Quid pour dire que le ‘’LMD’’ (programme d’enseignement universitaire de Licence, Master et Doctorat) au Gabon n’est faute de personne, ni de l’enseignement public, ni de l’enseignement privé ?

A comprendre la disposition argumentaire de Monsieur Franck IDIATA, est-ce qu’on n’est pas en lieu de se demander si notre Professorat National Universitaire Gabonais en l’entame de ce dispositif LMD avait compris sa portée, et son enjeu ? Que dire aujourd’hui des conséquences devant l’impact, et le corolaire de sa mauvaise application suscitée au sein de notre économie nationale des connaissances et des savoirs supérieurs ?

Au Pr Franck IDIATA de poursuivre ; « Ce deuxième texte traite de la problématique des établissements privés, confrontés, comme ils sont, au piège de Thucydide ainsi qu’à l’évangile du Professeur Alain ONDOUA de l’Université Yaoundé 2, expert invité par le Ministère pour émerveiller les Assises du LMD, pour affirmer la primauté des établissements publics sur les privés, les premiers devant être assujettis aux derniers, ce que je conteste naturellement ».

IL est clair que notre économie nationale des savoirs supérieurs est passée au stade d’une suprématie de contrôle dans un pays qui a besoin d’ordre que d’avantage de désordre, car entre universités publiques et privée qui doit se mettre à la suite de qui. Cet argument du Pr Franck IDIATA demande à mettre au pied du mur que l’auteur de ses lumières. Cependant, notre magazine se demande, si nous n’irons-nous pas dans notre pays vers un fonctionnement supérieur à deux labels, deux vitesse alors…à lire dans l’intention de cet imminent enseignant du supérieur gabonais ?

« Dans une première articulation, je déconstruis cette recommandation aux relents de mépris pour les institutions privées d’enseignement supérieur au Gabon. Dans une seconde articulation, je montre, à partir des faits tirés du marché mondial de la connaissance et du savoir, pourquoi le privé est dorénavant la référence, et pourquoi cette réalité ne peut pas ne pas s’imposer au Gabon, chez nous, si l’objectif réel est de redynamiser l’Université gabonaise. Dans une troisième articulation, je décris, avec force et détails, ce qu’il est convenu d’appeler (le piège de Thucydide) dans les attitudes de la tutelle, des établissements publics et même des enseignants-chercheurs du public vis-à-vis des établissements privés. La conclusion de ce texte insiste sur la nécessité d’un véritable dialogue entre le public et le privé pour définir et mettre en œuvre un cadre consensuel de collaboration, dans un dispositif national de formation et de recherche cohérent. »

Dans tous les cas, l’économie des connaissances et des savoirs gabonais est en déliquescence. Elle souffre d’un mal très profond qu’elle a aussi, au même titre que notre pays tout entier, par le CTRI besoin d’être restaurée. L’université du Gabon est, et sera une institution de premier rôle car miroir cognitif de notre nation qui enrégistre près de 2/3 d’abandon pour cause de financements entre les premières et troisièmes années de Licences, aussi où 1/4 seulement atteind le programme master qui toujours juqu’à maintenant reste confondu entre celui dit universitaires et grandes écoles.

Toutefois, aux dires de l’autre protagoniste indexé, qui n’a été qu’un rapporteur des conclusions tirées de ces assises, Madame le Professeur Eugénie EYEANG, de l’Ecole Normale Supérieure de Libreville (ENS), Inspecteur Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique du Gabon. N’avait-elle pas vu venir cette remise en question, quand on  sait aussi que l’université publique, et partant avec le ministère de tutelle sont les la premiers responsables de tout le système économique des connaissances et des savoirs, qui sont aussi l’auteur de tout ce que l’on peut maintenant considérer comme désordre.

Nous sommes donc intéressés à toutes les formes économiques et commercialitaires du monde supérieur par ce que la vie chère, c’est aussi au sein de nos temples de connaissance et des savoirs qui est une des causes des décrochages, et sans références de notoriété internationale capable de vendre la destination Gabon, à l’exemple de ceux dans le classement des 100 meilleurs universités sur le marchés d’abord africain des connaissances et des savoirs, avant de parler de celui du monde. Où est donc d’abord sa référence sur l’échiquier national ? 

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