Alors que le ministre de l’industrie du Gabon revenait de Port-Gentil sa ville natale, où il a passé une semaine, pour être à l’écoute des partenaires économiques et sociaux de cette région maritime, et dans la foulée organisé un forum sur le financement des industries. Cet agenda, certes bénéfique pour le développement du secteur industriel, mais paraît se faire sans l’intégration, et l’implication de tous les acteurs de l’entreprenariat gabonais nous disent les confrères de 7 joursInfo à LC24.
Conçu pour durer deux jour, le forum sur le financement de l’industrie s’est tenu du 21 au 22 mars
2024, à l’hôtel Boulevard dans la commune d’Owendo, sur le boulevard des Bantou. L’évènement a concentré un grand nombre venu pour échanger avec les chefs de la gouvernance actuelle du Gabon et avec les managers et directeurs des entreprises et entrepreneurs nationaux qui ne connaisent pas les mécanismes qui conduisent à l’obtention des financements afin de lancer leurs propres strures devéloppements. « Le nouveau ministre de l’industrie qui a pourtant pris ses fonctions depuis bientôt deux mois, semble ignorer les interpellations des organisations patronales des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries qui ne cessent de solliciter son soutien face aux déviances des industriels aujourd’hui à l’honneur à l’hôtel Boulevard du côté d’Owendo.
Les organisations patronales regroupées au sein de la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) ont dénoncé un traitement inégal entre les industriels qui ne respectent ni les lois, ni les procédures d’intégration de l’expertise locale. Les responsables des organisations patronales continuent même à présent, de dénoncer ce soutien permanent à des industriels qui cultivent l’insécurité et la discrimination des entrepreneurs locaux au profit de ceux venus de l’étrangers qui continuent par ce système à pérenniser la fuite des capitaux. Les membres de la CGPMEI qui ne comprennent pas que depuis sa prise de fonction, le ministre n’a toujours pas aménagé un calendrier d’audience pour discuter avec les organisations des petites et moyennes entreprises afin de recueillir leurs préoccupations et initier ainsi des perspectives de développement avec ces derniers. Une situation qu’ils considèrent comme un traitement injuste entre acteurs que le ministre devrait corriger » nous raconte Thierry.
« Il nous est très difficile de comprendre, pourquoi le ministre du secteur industriel pour sa première grande manifestation publique, choisi de soutenir des opérateurs économiques qui n’ont rien à faire du respect des dispositions qui les obligent à faire travailler en premier les nationaux. Ces industriels dont le sort financier préoccupent les autorités Gabonaises, ont longtemps privilégiés les compétences des non nationaux, alors que nous avons des lois qui encadrent l’utilisation de la main d’oeuvre étrangères au Gabon. Nous crions tous les jours et nous dénonçons tous les jours ces dérives qui s’apparentent à de la
xénophobie. Mais force est de constater l’absence de soutien des nouvelles autorités du ministère face à ces appels au secours. Depuis des années nous dénonçons sans soutien les pratiques de FOBERD GABON, dont toutes les usines de cette entreprise ont été construites uniquement par la main d’oeuvres d’un autre pays d’Afrique Centrale. Et ce, depuis nous le dénonçons sans suite ces pratiques de SIMAF qui par sa fate, plus aucun Gabonais ne détient un dépôt de vente de ciment. Depuis de nombreuses années, nous dénonçons sans suite les pratiques de SOFERGA et bien d’autres encore. Pourquoi soutenir et rechercher le financement au bénéfice des illégaux comme le Libanais propriétaire de FAMOGA. Nous appelons le ministre de l’industrie à tenir compte de nos préoccupations, car nous voulons nous
aussi nourrir nos familles et scolarisés nos enfants. Cette période de transition est pour
tous les Gabonais. » est venu à s’exprimé lors du forum, le président de la CGPMEI Monsieur Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné.
C’est dire combien cette rencontre à ouvert des présences nationales patronales qui avaient tant à dire sur la façon avec laquelle les affaires sont encore appréhendées au Gabon. Au cours de ces assises, il s’est agi normalement de « faire profiter aux industriels de l’expérience de ceux ayant bénéficié des différents mécanismes d’appui au financement et aux PME & industrielles de connaitre les mécanismes de financement prévus par la RSE des grandes entreprises industrielles », nous ont informés les organisateurs pour qui « ce forum s’est inscrit dans le cadre de la politique de renforcement et d’accélération de l’industrialisation du Gabon, retenue dans le Plan national de développement de la Transition, à travers les orientations stratégiques assignées au ministère de l’Industrie ».
Ensomme, c’est plusieurs résultats qui restent attendus au terme de cette rencontre, à savoir : l’appropriation par les participants des différents mécanismes de financement, leur connaissances des taux et de la maturité des financements, l’amélioration de la présentation des dossiers de demande de financement des industriels, la mise en place d’outils pertinents de financement des petites, moyennes et grandes entreprises industrielles qui pourraient avoir la possibilité d’accéder à ces financements.
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