Selon les assises européennes de la Transition Energétique, qui se déroulaient à Dunkerque (Nord) du 22 au 24 janvier 2019, ont forcément fait l’occasion de parler du projet de parc éolien en mer de 500 mégawatts au large de la ville. Afin d’augmenter leurs chances d’être sélectionnées, quatre entreprises candidates à l’appel d’offre avaient décidé de s’associer pour constituer le consortium « Vents de Dunkerque ». Les concernés sont le Canadien Boralex qui se présente comme « le premier producteur indépendant d’énergie éolienne en France, EDF énergie nouvelle, Quadran Energie renouvelable et Shell.

La technologie n’a pas cessé de connaitre en ce 21 siècle, de nombreux progrès depuis la fin des années 2000, le développement des parcs éoliens off-shore (en mer) s’est fait à un rythme soutenu et continu en Europe. Avec puissance unitaire de près de 25MW, les éoliennes installées ont ainsi été multipliée par trois entre 2010 et 2017.

Les coûts de ces parcs qui ont fortement diminué du fait des progrès technologiques, de la structuration de filières industrielles et par des effets d’échelle. La technologie flottante ou off-shore est plus récente, et donc moins éprouvée que celle de l’éolien en mer posé ou sur terre.

Toutefois, les acteurs du secteur prévoient une baisse rapide des coûts avec l’accélération du développement commercial de l’éolien flottant, convergeant ainsi vers ceux de l’éolien posé dans les prochaines années au plus tard 2023.

Ces évaluations qui déterminent le coût de production d’une éolienne en mer flottante comprise entre 600et 700 M€ environ, soit 459 169 900 000F CFA pour 250 MW de capacité (hors raccordement au réseau de distribution). Qui pourra alimenter au moins 6 000 foyers, et qui assure qu’elle est une technologie propre à complément devant celles qui existent à l’exemple des barrières hydro-électriques, nucléaires et à fossiles.

Toutefois, elle ne fait pas unanimité avec tous les chercheurs, et ingénieurs de la production électrique, car elle vaut cher pour les états non seulement dans les installations, l’entretien ainsi que son démantèlement après exploitation.  Ce qui pour EDF et les autres sociétés ont déjà décidé de se faire la peau dure.

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