Après la grogne qu’elle a connu, la nationale société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) apparaît désormais comme une grande glace flottante à travers un réseau de fourniture en péril.

Pour causes des longs impayés, la société d’énergie et d’eau du Gabon fait intervenir  des perturbations observées depuis plusieurs jours notamment dans la distribution en eau potable à travers le Grand Libreville. Pas que, mais aussi à cause de la sécheresse qui gagne les nombreuses sources qu’elle puise.

La baisse progressive du niveau des rivières qui nourrissent les foyers gabonais (Nord et Sud Ntoum) vient d’avantage rendre difficile les opérations de cette entreprise qui a déjà de plus en plus mal à satisfaire les besoins de sa clientèle qu’il s’agisse de l’eau ou de l’électricité. La SEEG informe avoir investi 8,4 milliards de Francs CFA, soit près de13 millions € pour la modernisation de son outil de production en vue d’améliorer la desserte en eau et en électricité au Gabon.

Car, comme dans une stratégie de méli-mélo analyse-t-on, la société d’énergie et d’eau du Gabon ‘’launche’’ en même temps courant ce mois, une opération de recouvrement des impayés auprès de ses clients qui a surgi dès  le 1er juillet 2023 fait savoir  l’entreprise dans un communiqué. Cette opération est sensée courir jusqu’au 31 juillet prochain.

 C’est en effet pour cette raison  que  le concessionnaire du secteur de l’eau et de l’électricité du Gabon invite ses clients ayant des impayés à se rapprocher de ses agences commerciales afin d’effectuer leurs paiements. Au cas contraire, l’entreprise promet de suspendre la fourniture, voir même la résiliation des contrats dans la conformité des procédures commercialitaires en vigueur.

Toutefois, l’opinion publique gabonaise indignée face à la problématique  ne comprenant toujours pas les raisons de ses impayés, a néanmoins voulu savoir quel serait le montant de cette dette. Et, à lecommercial24 de s’interroger ; qui seraient  les consommateurs concernés par cette nouvelle opération de recouvrement ?

 Or, l’entreprise a fait comprendre qu’elle revendique toujours des impayés de 125 milliards de Francs CFA soit 190millions 562 milles € à ses clients, y compris une dette de 65 milliards de Francs CFA, soit un peu moins de 100millions € à l’État gabonais au titre de ses consommations d’eau et d’électricité pour les années 2014, 2015 et 2016, et  à cela du remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Une conséquence qui va être très amère si cette situation d’impayés ne cesse-t-elle pas. La SEEG ne pourra plus assurer la fourniture d’eau et d’électricité 24 heure sur 24, fait-elle savoir aux consommateurs gabonais.

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