Moscou estimant que ses propres exportations sont entravées et que les conditions de sa participation ne sont pas remplies. La suspension de cet accord céréalier fait craindre une envolée des prix à La Réunion, déjà fortement impactée par l’inflation.

Parmi les premiers concernés, les artisans boulangers européens. D’autant plus que depuis l’inflation mondiale, la note est à 45% d’augmentation en moyenne sur les denrées, que cela soit sur l’huile, le beurre, la farine, la crème ou encore le sucre. Seule possibilité pour eux, geler les prix avec les fournisseurs.

La France va-t-elle continuer avec ses partenaires, à intensifier son action pour augmenter les risques d’insécurité alimentaire pesant sur les populations les plus vulnérables à travers le monde ?

La Russie peut être seule responsable du blocage de la navigation dans cet espace maritime et imposer un blocus illégal aux ports ukrainiens, a estimé dans un communiqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, exhortant ainsi la Russie à revenir sur sa décision.

Mais face à la suspension de celle-ci, il n’est à craindre que le pire pour l’économie mondiale.

Les prix pourraient encore même grimper en France et dans les pays qui dépendent de ce marché.

Un accord nécessaire parce que c’est une responsabilité, même pour Le Président Vladimir Poutine, que de faire en sorte que les gens dans le monde puissent se nourrir, raison pour laquelle le blé aux africains a été offert gratuitement.

Des centaines de millions de personnes dans le monde  en effet, vont payer le prix de la décision russe de mettre un terme à sa participation à l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU.

Les bombardements, tant russes qu’ukrainiens, visant des infrastructures portuaires en mer Noire ont fait grimper les cours du blé et du maïs sur les marchés, attentifs à la sécurité des exportations dans cette zone cruciale pour l’approvisionnement mondial. De moindre ampleur, la hausse sur le marché européen a propulsé le blé tendre à près de 262 euros la tonne pour une livraison en septembre, grimpant de 12 % en une semaine. Le maïs a suivi dans une moindre proportion, clôturant mardi à 254 euros la tonne sur l’échéance d’août, en hausse de 7 % sur la même période de 2023.

La flambée des cours a été surtout notable vendredi, après des bombardements sur le port ukrainien de Réni, sur le Danube, à 300 km à l’ouest du port maritime d’Odessa. Il est à moins de 300 mètres de la Roumanie, qui a mis en garde contre « les graves risques pour la sécurité en mer Noire ». L’inquiétude des marchés est totalement pilotée par la situation géopolitique, estimant les analystes des cabinets des commercialités. Cet inquiétude n’est pas liée à un manque de blé disponible, et peu cher en provenance de Russie, ni de maïs, en abondance avec la récolte record brésilienne. Elle est plutot due à  la peur de futures pénuries, souligne ORILIA LEGAL Consulting à notre Magazine Lecommercial24. Et d’où, la question de la sécurité du trafic dans la zone, de la mer d’Azov à la mer Noire est posée par l’ensemble de la communauté africaine.

Déterminée à maintenir les exportations agricoles ukrainiennes, l’Union européenne a dit mardi 01 Août 2023 vouloir renforcer ces voies alternatives au corridor maritime, qui ont permis d’exporter plus de 41 millions de tonnes de céréales à travers la Roumanie et la Pologne.

Avec une question qui porte aussi sur le coût supplémentaire de ces itinéraires, qui visent des exportations de 4 à 4,5 millions de tonnes par mois, et sur la possibilité de les faire transiter par des pays européens de l’est qui ne veulent pas que ces céréales fassent baisser leurs propres prix, souligne Global Commodities Analytics and Consulting. Il s’interroge par ailleurs sur  la faisabilité d’un tel projet dans un délai relativement court, alors que la Russie vise les infrastructures céréalières elles-mêmes. A cette alure, le monde connaitre la grande pénurie de blé en prévision 2024.

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