La bicig, né sous l’appelation première de la banque nationale de commerce et de l’industrie (BNCI) n’en finit plus de réaliser de belles performances.
La société de droit gabonais qui avait repris ses activités de la BNP, alors qu’ en 2021 cette filiale à ce jour sous pavillon ivoirien, l’Atlantic Financial Group (54,04% des parts) avait déjà enregistré une hausse de 3,7 milliards FCFA (15,2 milliards de FCFA en 2021) par rapport à l’année précédente, cette fois, ses actionnaires et la direction générale réunis en assemblée générale lundi 22 mai à Libreville revendiquent un record à plus de 20 milliards de FCFA en 2022.
Monsieur Émile Ndoumba, président des actionnaires privés gabonais représentant 26,61%, ne s’en était d’ailleurs pas caché. Avec 5 milliards de FCFA de plus que l’an dernier, fixe de la bonne façon, la meilleure performance que la banque ait enregistrée depuis sa création en 1973. Ce résultat permettra donc aux actionnaires de toucher des dividendes «satisfaisants». Ils devraient en effet se partager une enveloppe estimée à 15 milliards de FCFA.
Pour la présidente du conseil d’administration du groupe, Patricia N’doungou, beaucoup reste à faire pour maintenir le cap, voire améliorer les derniers résultats. Aussi, a-t-elle annoncé la mise en place d’une nouvelle politique au sein de la banque visant à améliorer la qualité des services que lecommercial24 compte suivre avec beaucoup d’intérêts.
Ils sont encore jusqu’à maintenant de plus en plus nombreux à agiter les éventailles, les clients de BICIG ne savent plus où se donner de la tête en raison de la qualité des services digne d’une grande banque. « Une seule caisse ouverte, des conseillers toujours indisponibles, des attentes interminables et parfois des comptes truffés d’erreurs de règlement, c’est quoi ce service de m.. » sont sont exclamées les nombreux clients dépassées par les événements aux guichets.
Il est en effet vrai qu’au Gabon, à l’exception notable de la consœur concurrente BGFI, les banques locales ne brillent pas de leurs qualités de service aux clients. Malgré le coût exorbitant de toutes les prestations, la clientèle se retrouve seule face à elle-même quand il s’agit de prise en charge ou même de conseils.«On ne va pas continuer avec une banque dont les DAB sont HS six jours sur sept. » a même exclamé Jojo, nous fait savoir le confrère. Cela ne peut pas s’expliquer que les conseillers ‘’clientèle’’ de sa banque ne soient pas systématiquement disponibles. Cette situation a été la norme depuis plusieurs mois sans que les dirigeants de la banque ne semblent vouloir trouver des réponses à cette problématique, au mieux que cela se fasse tel que maintenant si non, à jamais l’escampette clientèle à éviter.