L’AFRICA CEO Forum, en rencontre annuelle. C’était du côté d’Abidjan en Côte d’ivoire qu’elle s’est tenue du 5 au 6 juin 2023.

Ce Forum a bâti aujourd’hui  un réseau de haut rendez-vous qui compte pour le continent, afin de saisir des nouvelles opportunités d’affaires, dans un environnement propice aux transactions, et de bénéficier des analyses des consultants de grands cabinets en conseils pour orienter ou conforter des stratégies qui soient favorables pour l’Afrique.

Ce rendez-vous annuel du secteur privé africain rassemblant très souvent le seuil des patrons d’entreprise, des décideurs politiques venus d’Afrique et du monde entier interpellent au plus gros point les chômeurs et les consommateurs qui attendent des espoirs concrets. Mais le sommet Africa CEO Forum, la plus grande rencontre internationale du secteur privé en Afrique en deux jours, a mis en évidences des conférences, des débats et des rencontres de très hautes factures pour œuvrer comme un rôle moteur dans le développement des projets de l’Afrique. Pour mille huit cents (1800) participants, c’est soixante-dix (70) pays qui s’y sont retrouvés, avec deux cents (200) journalistes, plus de neuf cents (900) conseils d’administration et plus de soixante-quinze (75) chefs d’Etats et ministres venus pour la circonstance.

Le sujet central de cette rencontre annuelle vient répondre à la question de savoir « Comment révolutionner le secteur privé pour une riposte africaine aux crises mondiale ? » 

lecommercial24 au Gabon s’est tourné vers son consultant en commercialité et intermédiarité économique, afin de nous porter son analyse à la question de l’AFRICA CEO Forum 2023 à Abidjan sans y être ; il a répondu «  La question que pose ce Forum 2023 de l’AFRICA CEO fait suite aux nombreuses conséquences qu’a subi le continent africain et ce, jusqu’à maintenant sur le plan de sa commercialité, de sa production, de sa transformation et de ses outils de services de rendement, du point de vue global, dans son cadre économique au sortir de la pandémie à Covid-19, et aussi avec la situation de la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui jusqu’à ce jour nous empêche de nous réaliser, car entrainant avec elle une inflation sans précédent, nous affectant profondément à plusieurs niveaux de sociétés» ; dit le consultant Arsène Gildas Mouanda, en énumérant sans ordres de considération les volets de réponse.

En effet, « Il est important de considérer en recensement, les moyens techniques, les machineries et les ingénieries que nous disposons dans chaque Etat du continent africain, les regrouper selon les savoir-faire et les expertises. Marquer ou identifier les pôles de grands marchés à forts potentiels avec capacités à transmettre les besoins dans ses zones qui nécessitent des plus-values dans leurs distributions, afin d’une consommation sécurisée pour nos populations. Préparer une formation scientifique, managériale et technique à trois niveaux de révolution pour une économie véritable du continent, en misant sur l’éducation courte et moyenne des métiers de notre économie, avec immersion à la pratique professionnalisante, et se lancer sur la production et la transformation dans tous les fronts de la chaine d’approvisionnement, enfin maitriser les éléments du commerce global intra-africain, de même que extra-africain en s’appuyant sur les spécificités de chaque Etat bien sûr ! »

Tout cet échelonnement de processus ne pourrait pas se faire sans l’accompagnement de pourvoyeurs de fonds public-privés, de grandes banques, et clubs financiers dont l’Afrique ne regorge que très peu, si non même pas !

Un constat fait par notre consultant ; « en Afrique nous ne savons pas encore conserver les productions transformées et finies pour être stockées pendant des longues durées. C’est serait le moment de développer ce savoir-faire entre autres, dans la conservation et l’entreposage de tous types de produits (carnées, viandés, semi-viandés, liquides ou solide, secs ou frais, congelés, fumés ou salés) afin d’une meilleure distribution dans nos marchés pour une bonne commercialisation maitrisées. Evidemment que ceci puisse se faire dans un même marché global, arrosé par un fond monétaire africain disposant des antennes régionales. C’est le gage d’une solidité et garantie économique pour notre Afrique qui veut se respecter ».

L’AFRICA CEO Forum doit pouvoir, à la lumière de ce que tous les consultants ont exprimé lors des débats et des conférences, inciter les entreprises et acteurs aux développements, avec les Etats et leurs ministres à être plus pragmatiques plutôt que bruitistes, car ainsi c’est toute l’Afrique qui gagnerait pour son propre bien. Il reste quand même difficile à y croire lorsque près de 80% de financements sont issus des pourvoyeurs qui ne sont pas issus du continent.  

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