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Qu’elle soit de l’ouest, du centre du continent francophone, le Franc CFA remplit trois fonctions caractéristiques comme toutes les autres monnaies d’ailleurs, à savoir: unité de comptage ou de compte, service d’échange ou  transaction, et un élément de réserve pour tous les utilisateurs. 

Au préalable bon à savoir, le Franc CFA est né à partir des décisions émises par le Général de Gaulle au sortir de la deuxième guerre mondiale en 1945. Elle est produite et garantie par la France via son trésor national. Et son intégralité de versement garantit dès 1945 à 1973  au trésor français, lui rapportait 73% des réserves d’or en paiement.

Une révision qui se fit en 2005 réduit le taux de versement à 65% de paiement en lingot d’or de réserves pour les quatorze États membres ayant la monnaie en partage. Pour des raisons nombreuses liées aux situations réelles des économies de ses États, aujourd’hui il semblerait que le dépôt au trésor français des réserves s’effectue à 50%. 

Arrimée à l’Euro, le Franc CFA s’échange à parité de 655,957 mais ne peut circuler qu’en Afrique sauf en France. Cependant, on comprend tout bonnement que les Etats versent au trésor français soit disant au titre des réserves une valeur globale tout rond d’environ 4 592 milliards par an (près de 328 milliards/Etat). 

Cela revient à dire que notre analyse et compréhension sur ce brouillard du Franc CFA  nous conduisent à expliquer ce qui passe pour être incompréhensible le fait que les quatorze Etats africains ne peuvent pas par eux mêmes être maîtres du destin de leur propre économie, et la gestion de leur monnaie disposant librement sa propre définition ou appellation. Où en est le problème? Ou qu’est ce qui dérange?

En effet, il est difficile de savoir qu’un cerveau humainement constitué ne puisse le concevoir. En profondeur, les réserves du continent ne peuvent servir au financement des activités d’investissement pour ces Etats membres du Franc CFA car ces réserves sont retournées via des emprunts pour les politiques de développement des pays membres.

Et maintenant, le Franc CFA s’engage dans la capacité à freiner la pénétration et le développement de la cryptomonnaie demandant ainsi aux sociétés de téléphonie mobile de pas utiliser comme élément d’échange le Franc CFA mais plutôt de l’Unité.

A bien comprendre, nous analysons ici que les gestionnaires des Banques Centrales des Etats ayant de XAF/XOF sur le continent acceptent la création d’une monnaie numérique qui soit l’égale du Franc CFA alors pour d’autres voulant contrôler leur économie d’échange et de réserves ne le peuvent pas. N’est ce pas deux poids deux mesures?

Un flou, un brouillard qui étrangle le développement économique. Que les financiers du continent s’interrogent sur l’avenir à intérêt partagé de quatorze membres car mieux il est bon d’appeler une nouvelle monnaie unique africaine avec frappe et réserve sur son propre sol, l’Afrique.

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