Alors qu’il vient juste d’être confirmé en conseil de ministres le mercredi 24 mai 2023, à l’écran de Gabon première, chaine nationale de télévision du pays situé à la côte ouest d’Afrique centrale, sous l’équateur. Ousmane Cissé est celui qu’a choisi la veille le conseil d’administration de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

En effet  avec un résultat d’affaires, lorsque l’on compare la donne de Monsieur Gustave MAYI, directeur général sortant en son premier trimestre de 2023, laissant en positif près de 50 milliards de Francs CFA dans les compte de la société, est une personnalité issue de ce milieu technique, contrairement au nouveau directeur entrant Monsieur Ousmane Cissé, dont  la pensé générale à tout de suite eu l’effet d’une bombe incendiaire de management.

Ousmane Cissé fut d’abord directeur administratif et financier de 2STV au Sénégal, puis arrivé à Libreville au Gabon, a été au sein d’une chaine de télévision panafricaine appelée Label TV,  directeur générale  sous l’égide propriété de Monsieur Moctar Sylla, son compatriote qui fera faillite en 2020 avant sa nomination, il est le directeur de la Conformité, de l’Audit et du Risque des Fonds Gabonais des Investissements Stratégiques (FGIS).

C’est notamment pour deux points que se sont levées les contestations ce jeudi 25 mai 2023 dès 8 heures 00mn, lors du regroupement des agents de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), partis de leur base technique pour le quartier général administratif afin de déloger le nouveau promu.

Entre autres ; les faits que Monsieur Ousmane Cissé ne disposant pas comme qualités d’administrateur capable de tenir la dame énergie en ce qu’il ne serait connaisseur du milieu technique de l’électricité et eau. Qu’il aurait été spécialisé que sur les questions des média, quoi qu’ayant comme tout administrateur des bases financières qui seraient insuffisantes d’une part, ne saurait le qualifier à ce sommet. De l’autre part, ce dernier ne serait donc pas gabonais, hors au principe que la dame SEEG est propriété de la souveraineté nationale, Ousmane Cissé ne devrait pas répondre à une telle nomination.

Poussant plus loin les arguments des uns et des autres, au fait que Monsieur Gustave Mayi aurait été éjecté de son directoire avec ses collaborateur par le conseil des ministres et celui de l’administration de la SEEG peut être un fait, mais Monsieur Ousmane Cissé serait-il la seule option pour être proposée comme homme de la situation, afin de pallier aux manquements constatés par les actionnaires après l’ancien directeur limogé ? C’est la question pour un champion.

La situation présente de la société d’énergie et d’eau du Gabon montre visiblement qu’il y a un véritable problème de confiance avec le management local et national de nos compatriotes. Car, le constat est ainsi fait que si pour dénicher un administrateur de société ou d’entreprise pour simplement parler, il faut soit puiser au milieu de ceux qui font politique ou faire appel à candidature aux près des communautés étrangères, ceci est le geste qui fait sauter la pression, conviennent de comprendre les employés commercialitaires du  Gabon.

A présent, la voix contestataire qui gagne la SEEG fait l’ouverture d’une mise en question sur les traitements que reçoivent la génération des jeunes cadres diplômés, et expertisés autours de nombreux stages et quelques responsabilités glanées au sein des entreprises qui leur emploient.

Cependant, il est quand même bien de nous demander qui sera la prochaine entreprise parapublique ou privée, pour faire montre des décisions qui méprisent les valeurs des locaux ou nationaux face à ceux venus de l’étranger sans résultats ni expériences qualitatives de management.

Ceux sont des points que devrait, par le biais de lecommercial24, prendre en compte la Fédération des Entreprises du Gabon, aux moyens de la responsabilité sociétale et de l’entreprise (RSE), et aussi le Club du Capital Humain du Gabon de réfléchir d’ors et déjà à ce que ne veulent plus voir la jeunesse gabonaise se reproduire tel au vieux temps.

Car si non, comment pourrons nous bâtir une économie corporative nationale aux besoins d’une force dynamique ? C’est en retenant ce qu’a transmis Monsieur Henri-Claude Oyima, président de la FEG ; «…pensez-vous sincèrement qu’un étranger puisse venir chez vous construire votre maison ? La gentillesse n’existe pas dans les affaires. Si un étranger vient vous aider à construire votre maison, sachez qu’il y a une contrepartie… » Et à notre grand patron d’ajouter « …c’est à vous de construire votre maison par vous-même… » Pour les agents de la société d’énergie et de l’eau, cela est donc suffisant. La suite, dans le prochain épisode.

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