Misant sur la croissance démographique, le patron du leader africain de l’assurance Sanlam compte développer ses services financiers pour devenir un champion africain.

« Un milliard de personnes vivent en Afrique. Très peu d’entre elles disposent de services financiers – c’est une réalité. Or l’économie ne peut se développer sans services financiers, ils sont aussi essentiels que le chemin de fer. » C’est ainsi que le directeur de Sanlam, Paul Hanratty, explique à The Africa Report/Jeune Afrique la décision de l’assureur de garder la priorité sur le continent.À LIRE Sanlam, NSIA, Axa… Quand le Covid-19 rebat les cartes de l’assurance santé

« Nous sommes optimistes sur le long terme. Les données démographiques de l’Afrique sont fantastiques. Sa population est jeune. D’ici la fin du siècle, c’est l’Afrique qui aura le plus de main-d’œuvre, devant la Chine, devant l’Inde. N’est-ce pas une opportunité fantastique pour nous tous ? », poursuit le dirigeant, qui pris les rênes de l’entreprise au début de 2020, au plus fort de la crise du Covid-19.

« Je connaissais bien l’entreprise, le secteur et le contexte sud-africain, ce qui m’a rendu la tâche un peu plus facile », relate le dirigeant qui a passé plusieurs années au conseil d’administration de Sanlam en tant que directeur non exécutif, et compte désormais compte déployer des « stratégies ciblées ».

Source : JeuneAfrique

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