C’est le mercredi 21 septembre 2022 que les ministres du commerce, des petites et moyennes entreprises et de l’économie et la relance du Gabon ont décidé d’un commun accord à équilibrer le marché de la consommation des populations.

Ayant observé depuis quelques mois que l’accès aux produits de première nécessité dans les marchés de la capitale gabonaise se rythme à une augmentation anormale du prix, surtout de l’huile de palme raffinée produite localement, ainsi que son indisponibilité à certains endroits avait été constatée sur le marché.

Cette hausse des prix de l’huile, pratiquée en violation du cadre réglementaire et au préjudice des consommateurs s’est montrée à la fois injustifiée et inacceptable. Il s’est trouvé en effet, que certains grossistes véreux ont choisi volontairement et unilatéralement de déséquilibrer le marché de la consommation par la rétention d’importantes quantités du produit, dans le seul but d’augmenter leurs marges.

C’est face à une telle déviance intolérable que ces ministres Nicole Jeanine Lydie ROBOTY épouse MBOU et Yves Fernand MANFOUMBI ont décidé de mettre fin à cette pratique commerciale déloyale largement dénoncée par les populations. Le gouvernement décidant de réorganiser la chaîne de la distribution de ce produit qu’est l’huile de palme rafinnéé, par l’exclusion définitive des auteurs contrevenants, de tout circuit de distribution du produit, et exige désormais des opérateurs économiques des commerces de proximité, de s’approvisionner uniquement auprès des grossistes retenus, notamment pour le grand Libreville. Il s’agit entre autres pour le groupe Ceca-Gadis de CKDO, Géant-CKDO, Gaboprix, SuperGros; du Groupe Foberd Gabon; le groupe SODIGAB Mbolo; Espodis; l’Etablissement RAWANI, Codipram, Cedicom, et Rolla.

En conséquence, le Gouvernement du Gabon a rappelé à tous les opérateurs économiques la nécessité de respecter la réglementation en matière de prix et de gestion de stock à tous les stades de distribution de la chaîne d’approvisionnement national qu’il ne tolérera aucune spéculation sur ce produit sensible de production locale. Les brigades conjointes de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) et de la Direction Générale du Commerce (DGC) ont été instruites d’intensifier les contrôles avec fermeté, afin de sanctionner sévèrement tous les contrevenants dans le but de préserver le pouvoir d’achat des ménages. Aussi à ce Gouvernement de rassurer les consommateurs gabonais qu’il travaille de concert avec la société OLAM PALM producteur de l’huile raffinée, et les autres acteurs concernés pour mettre un terme à ces pratiques qui altèrent de manière substantielle, le comportement économique des ménages gabonais.

Et dire que cette société OLAM PALM en est l’auteur de ce désagrément de hausse de prix d’huile sur marché national, pensent les consommateurs de la capitale, car elle fait une production écoulable à l’international en faisant fi du marché local. Cette pratique laissant aux nationaux les quelques rares stocks à la main des expatriés dont les plus connus sont les mauritaniens et autres ouest africains qui décident de tout acheter en bloquant la circulation de l’huile de palme raffinée en faveur d’une augmentation du prix de vente exorbitant exercée à leurs intérêts.

Par ailleurs, les populations ont été invitées à la demande du Gouvernement à dénoncer systématiquement tous les abus observés sur le marché en appelant au numéro vert gratuit qu’est 8085, ou par WhatsApp au 061 000 193 pour la DGCC et au 1435 pour la DGC..Voilà qui puisse ramener la sérénité dans la cité gabonaise.

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