L’Afrique a toujours compté sur le Marché International de l’Art Musical cela depuis des temps. On pourra encore se rappeler des années indépendances avec des nombreux auteurs qu’étaient Miriam MAKEBA de Soweto, Manu DIBANGO fils du Cameroun, de Pierre AKENDENGUE issu de forêt centrale équatoriale, qui ont fait danser le continent sur leur rythme folklorique, ou moderne aux notes Jazz & Bluez. Leur époque étaient imprimé des cassettes stéréos pirates et des Disques Vinyles au son gratté et bien vendus dans les rues des capitales africaines, sous emballage plastifiés et ensachés dont l’écoute en station radio mettait la fierté des mélomanes en émoi.   

Mais aujourd’hui, c’est avec une population très jeune que l’Afrique va proposer une économie sur laquelle compter jusqu’en 2050.

Avec un taux d’équipement en smartphones qui explose et une richesse musicale incontestable, l’Afrique pourra être à l’honneur des marchés internationaux du disque aux Amériques en Europe et sur sa propre terre continentale. Car elle n’a jamais cessé d’être aussi courtisée, même dans des petits pays francophones où les majors viennent investir dans le streaming.

C’est compter maintenant sur des supports Compacts Disques au son improbable vendus dans la rue sous emballage photocopié, l’écoute de la musique en ligne et l’arrivée de la connexion 4 & 5G dans les capitales qui vient tout changer.

Tout  montre économiquement que l’enjeu  planétaire sera africain de par sa capacité à consoler, à faire danser et à faire rapprocher les peuples dans son berceau spirituel.

Quand nous avez un continent qui va faire plus de 800 millions de smartphones dans cinq ans prochains, et que tout le business model de la musique est basé là-dessus, les clips, le streaming, aussi la radio dite numérique, nous comprenons pourquoi ça intéresse tout le monde en tant que maison de production musicale. Un marché qui doit commencer être cési par eux-mêmes les africains dans la maitrise préalable des aspects juridiques et techniques pour ne connaitre des malversations avec les artistes, musiciens, auteurs, compositeurs et interprètes.

En effet, le marché musical africain pourrait sembler bousculé par les genres ‘’Tradi-Folklorique, Musique Moderne et Gospel’’ ce qui va laisser la pénétration des nombreux investisseurs comme Sony, Warner, VEVO afin de faire signer chez eux ces artistes.

L’Afrique francophone plus en retard que jamais

Tout va vite et bien, cependant la crise sanitaire au Covid-19 a fait reculer les pays francophones comme le Gabon, le Congo Brazza et d’autres sur la scène de la production artistique orchestrant ainsi une perte considérable dans l’assiette de péréquation artistique. Soit une perte estimée à 508 000 € ce qui représente environ 333 millions de Franc CFA repartie entre les productions, la distribution et les spectacles par an. Et si les ministères des arts culturels de ces Etats en conscience requise consentiraient un gain de 3% sur ce volet qui servira aux réinvestissements pour la cause des artistes.

Toutefois, le marché de la musique par le Streaming direct via les smartphones alimentés par les entreprises de productions viendraient à rapporter près de 406 400 000€ dans l’ensemble du continent, ce qui est une belle opportunité d’économie à y investir.

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