Le Partenaire d’InterMarché au Gabon ménace de fermer ces magasins qui sont dans certaines provinces du pays.
Alors que le 8 mars de cette année même, le groupe leader de la grande distribution au Gabon annonçait son partenariat avec le quatrième distributeur français Intermarché, une dynamique qui suscitait déjà la volonté de conquête pour un marché national à la qualité de produits que le plus grand nombre pourrait s’en offrir.
Et voici qu’en date du 5 Août 2021 tel une dynamite, le Président Directeur Général du Groupe CECA-GADIS Monsieur Michel ESSONGUE s’adresse aux gouvernants de son pays de fermer ses magasins à l’intérieur du Gabon.
Déjà pour comprendre, la CECA-GADIS c’est de nos jours près de 200 magasins environ, toutes spécialités confondues : de l’alimentaire, à la quincaillerie en passant par le mobilier et la parfumerie.
La Ck est dans la distribution, le seul groupe bien implanté dans tout le pays devant ses concurrents que sont ; l’HyperMarché Mbolo conduit par CASINO, le Groupe Prix-Import accompagné par CARREFOUR et le Groupe FOBERT, sans compter les autres managers de commerce libanais et Mauritaniens.
Le Groupe CK c’est dans l’ensemble 9 enseignes qui ne sont pas tous représentées dans les neuf provinces du Gabon. Seules Libreville, Port-gentil et Franceville peuvent abriter ; Sogame Equip, Intergros, Supergros et Matelec. Et les autres provinces, selonleur capacité économique les CECADO et Gaboprix. Mais pour Libreville à elle seule dispose de CK2 au Géant en passant par le super et Maxi CKDO (Centre-ville, Akanda et Owendo).
Mais face à l’état piteux des routes qui conduisent dans plusieurs localités à l’intérieur du pays (Mouila-Mimongo 97 KM par exemples…) ne favorisent pas l’approvisionnement des aliments. La conséquence si la situation demeure, elle va d’avantage flamber le coût d’achat des produits dans ses localités, ainsi bienvenue la récession.
Pour qu’une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, il faut que les personnes et les biens puissent circuler. Et c’est ce qu’à fait la CK depuis de nombreuses années, n’a pas cessez de revendiquer la solution à ce marasme.
Et voir fermer les magasins des provinces de la Ngounier, de la Nyanga, de l’Ogouée Ivindo et Lolo serait accepter la perte de plus de 500 000 000 F CFA par mois, et faire naitre un sentiment de répulsion sociale, car le marché intérieur de ces zones certes sont peu fructueux mais comptent en apport dans sa globalité avec les habitants ayant des faibles revenus qui sont essentiels pour leurs survies. Ceci sera une accélération du chômage une fois de plus.
Peu importe l’émergence, la relance, l’accélération et la transformation, tout commence par une route fiable et praticable toute saison pour la distribution.
La mobilité est une condition préalable au développement. Dans une large mesure, de même qu’une économie dynamique dépend du mouvement des produits et des services, les populations sont tributaires des routes pour l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de Santer.
Que peut bien faire la CK dans ces conditions, surtout pour le cas de Mimongo ?
C’est serait pas attendre juste que le politique réagisse pour le bien-être des populations de ces zones. La réponse n’est pas au niveau de la négociation, les promesses politiques et autres. La réponse se trouve dans l’amélioration et l’accélération des travaux du réseau routier sur l’axe Mouila -Mimongo et bien d’autres.
Retenons qu’un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la vraie croissance économique inclusive et à la lutte contre la pauvreté.
Et pourtant tous savent qu’une croissance économique sans un réseau routier bien construit et bien entretenu, est une croissance stérile et puérile qui n’apporte rien aux populations, et à la réelle concurrence commerciale au niveau national. Tel est le cas du Gabon!